J’ai vu une fleur sauvage. Quand j’ai su son nom, Je l’ai trouvée plus belle.
Haïku japonais
“Voici l’un des domaines les plus admirables de la nature : celui des fleurs sauvages dans nos campagnes.
Des splendeurs à portée de chacun, mais que l’on peut piétiner sans jamais se pencher pour les admirer, passant ainsi à côté de joies, à coup sûr renouvelables chaque année. Apprendre à reconnaître ces fleurs demande un peu de patience mais apporte un plaisir intense. J’ai donc voulu partager le rapport personnel que j’entretiens avec chacune.
Pour faciliter cette initiation, nous avons photographié autour de la vieille ferme de Malicorne des dizaines de plantes, de loin et de près, puis de très près, pour les donner à voir dans toutes les phases de leur existence. À partir de ces images, chacun pourra recomposer pour lui-même les étapes de la vie des plantes présentées.”
Hubert Reeves présente d’abord, dans son « Florilège », plusieurs dizaines de fleurs observées au quotidien sous ses fenêtres et dans les bois de Malicorne. Des fleurs des champs que nous pouvons croiser au cours de nos promenades (même en ville quelquefois !) : du Pissenlit Dent-de-lion (sur lequel les enfants ont tous soufflé un jour) à la délicate Véronique de Perse, en passant par le Bouillon-blanc (surnommé Mars attacks à Malicorne tellement il est partout) et la Monnaie du pape (dont le nom fait référence à ses fruits plats).
Pour chacune de ces fleurs aux noms évocateurs, Hubert Reeves dévoile une anecdote, une histoire, un souvenir. Puis, à travers ses « Propos botaniques », il nous rappelle la science de la ronde des saisons, de la minutieuse pollinisation, des incroyables copies de l’ADN… Eh oui ! C’est plus beau maintenant que l’on sait !